« Compétence » : différence entre les versions

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== Définition ==
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« Savoir-agir complexe prenant appui sur la mobilisation et la combinaison efficaces d’une variété de ressources internes et externes à l’intérieur d’une famille de situations » ([[Tardif_2006]], p. 22)


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== Ressources ==
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  Cliquez sur ''Pages liées'' pour voir toutes les ressources associées à ce sujet.
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== Faire saisir la notion ==
* Voir [[Leclercq 2008b]] p. 14 pour un exemple parlant de compétence : conduire une voiture (qui permet de bien distinguer par ex savoirs et compétence).
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== Les critiques classiques adressées à l'approche par compétences ==
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=== L'abandon des savoirs ===
* Ex : "La vraie critique à formuler contre cette épreuve de français — et qui transparaît entre les
lignes des déclarations de certains enseignants — c’est qu’on n’y évalue aucun savoir,
uniquement de la compétence opérationnelle — surtout la compréhension à la lecture et la
communication — et de l’aisance face aux tests. Les acquis des leçons de grammaire, de
vocabulaire, d’analyse, de style… ne sont pas évalués comme tels. Ce qui fait dire à certains
professeurs : « on a travaillé deux ans pour rien ». Je ne suis évidemment pas d’accord avec
cette façon d’exprimer les choses, car on ne devrait pas apprendre aux élèves à travailler «
pour réussir un examen », mais pour ce que le savoir leur apporte. Cependant, sur le fond,
ces professeurs ont raison. La tendance à n’évaluer que les compétences et non les savoirs est
l’une des conséquences de la détestable « approche par compétences » qu’on a introduit
depuis quinze dans dans l’enseignement francophone en Belgique. L’idée selon laquelle le
savoir scolaire n’a de valeur et de sens que dans la mesure où l’on est capable de l’utiliser
dans des situations concrètes est une dérive utilitariste dangereuse qui nie la nécessité d’une
étude systématique, régulière, structurée si l’on veut aller loin. Tout ceci doit faire partie de
l’évaluation, sans quoi cette dernière n’a guère de sens et pourrait même devenir
contreproductive, en diffusant l’idée que ces savoirs structurés et leur étude ne sont guère
importants." (extrait de [[Fichier:Hirtt_2016.pdf]])
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=== L'utilitarisme ===
* Ex : cf. extrait de N. Hirtt supra
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=== Le spectre du néo-libéralisme ===


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== Objectifs et compétences : rupture ou continuité ==
== Objectifs et compétences : rupture ou continuité ==
* Voir Wolfs 2007 p. 17
* Voir [[Wolfs_2001]] p. 17 pour des exemples et références montrant que la compétence était présente en filigrane dans l'ens par objectifs.
* Voir [[Leclercq 2008b]] p. 12 pour une vision de complexité croissante : contenus, contenus x activités (capacités), contenus x activités x situations (compétences)
 
 
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== Développer les compétences ==
* [[Rey_Carette_et_al_2003]] (secondaire)
* [[Poumay Tardif et al 2017]] (supérieur)




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== Evaluer les apprentissages dans l'approche par compétences ==
* [[Lemenu_Heinen_2015]]
* [[Rey_Carette_et_al_2003]]
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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Dernière version du 9 août 2018 à 17:03



Définition

« Savoir-agir complexe prenant appui sur la mobilisation et la combinaison efficaces d’une variété de ressources internes et externes à l’intérieur d’une famille de situations » (Tardif_2006, p. 22)



Synonymes


Ressources

Cliquez sur Pages liées pour voir toutes les ressources associées à ce sujet.



Faire saisir la notion

  • Voir Leclercq 2008b p. 14 pour un exemple parlant de compétence : conduire une voiture (qui permet de bien distinguer par ex savoirs et compétence).



Les critiques classiques adressées à l'approche par compétences


L'abandon des savoirs

  • Ex : "La vraie critique à formuler contre cette épreuve de français — et qui transparaît entre les

lignes des déclarations de certains enseignants — c’est qu’on n’y évalue aucun savoir, uniquement de la compétence opérationnelle — surtout la compréhension à la lecture et la communication — et de l’aisance face aux tests. Les acquis des leçons de grammaire, de vocabulaire, d’analyse, de style… ne sont pas évalués comme tels. Ce qui fait dire à certains professeurs : « on a travaillé deux ans pour rien ». Je ne suis évidemment pas d’accord avec cette façon d’exprimer les choses, car on ne devrait pas apprendre aux élèves à travailler « pour réussir un examen », mais pour ce que le savoir leur apporte. Cependant, sur le fond, ces professeurs ont raison. La tendance à n’évaluer que les compétences et non les savoirs est l’une des conséquences de la détestable « approche par compétences » qu’on a introduit depuis quinze dans dans l’enseignement francophone en Belgique. L’idée selon laquelle le savoir scolaire n’a de valeur et de sens que dans la mesure où l’on est capable de l’utiliser dans des situations concrètes est une dérive utilitariste dangereuse qui nie la nécessité d’une étude systématique, régulière, structurée si l’on veut aller loin. Tout ceci doit faire partie de l’évaluation, sans quoi cette dernière n’a guère de sens et pourrait même devenir contreproductive, en diffusant l’idée que ces savoirs structurés et leur étude ne sont guère importants." (extrait de Fichier:Hirtt 2016.pdf)



L'utilitarisme

  • Ex : cf. extrait de N. Hirtt supra



Le spectre du néo-libéralisme


Objectifs et compétences : rupture ou continuité

  • Voir Wolfs_2001 p. 17 pour des exemples et références montrant que la compétence était présente en filigrane dans l'ens par objectifs.
  • Voir Leclercq 2008b p. 12 pour une vision de complexité croissante : contenus, contenus x activités (capacités), contenus x activités x situations (compétences)



Développer les compétences



Evaluer les apprentissages dans l'approche par compétences




Voir aussi