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* L'échec ne date pas d'hier : cf. création d'une année de propédeutique en France en 1948 ([[[[Fischer_2000]] cité par Romainville_2010]]). | |||
* Suite à la massification cependant, le phénomène devient un problème majeur pour 4 raisons au moins ([[Romainville_2010]]) : | |||
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** politique d'élévation du niveau de sortie; | |||
** poids de l'échec dans les finances publiques; | |||
** souci de [[démocratisation]]. | |||
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** OCDE : un tiers des nouveaux inscrits quitte l'unif sans aucun diplôme. | |||
** France : 40% des inscrits n'auront pas leur diplôme. Seul 60% des étudiants du 1er cycle atteindront le MA. | |||
** Suisse : 25-30% des inscrits n'auront pas leur diplôme. | |||
** Belgique : taux d'échec des primoarrivants en 1e année d'unif = 60%. Relativement stable, voire en hausse, alors que l'arrivée des filles (plus performantes) et le succès des filières à taux de réussite plus élevé devrait mener à une baisse de l'échec. Dans les Hautes Ecoles, le taux d'échec des filières longues est identique aux unifs, et reste à 56% pour les études en 3 ans, avec d'importantes variations selon la catégorie. Globalement ceci dit, 62% des étudiants entrés dans le supérieur sortiront avec un diplôme ou l'autre, et le nombre de diplômés du supérieur en Belgique nous place dans le peloton de tête européen. | |||
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Les facteurs de réussite sont très nombreux. Par exemple (Dell’Ambrogio et Stassen, https://www.unige.ch/dife/index.php/download_file/2701/236/) : | |||
* diplôme de la mère et du père | |||
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Dernière version du 14 juin 2019 à 15:03
Définition
Synonymes
Ressources
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Flou des notions
- Romainville_2015 rappelle que les mots "réussite", "échec", etc., sont flous :
- échec : cf. la recherche de Millet_2012 dans Romainville Michaut 2012 qui montre que seuls une petite partie des étudiants non réinscrits dans la filière qu'il étudie sont vraiment en "échec" (les autres se sont réorientés, ont trouvé un emploi, etc.)
- cf. Droesbeke : environ 60% de ceux qui entrent à l'unif obtiendront in fine un diplôme
Définir la réussite
- Romainville_2015 distingue :
- les critères administratifs de performance académique :
- réussite de l'année (de la 1e année, du 1er cycle...)
- diplomation (après 4 5 ans ou "n'importe quand")
- crédits acquis
- notes, moyenne des notes, grade, distribution des notes, progression...
- les critères d'acquisition (non plus réussite mais apprentissage !)
- Cf. méta-analyse de Pascarella_Terrenzini_2005 sur les acquis des étudiants du supérieur par rapport à ceux qui n'ont pas fait d'études supérieures
- Tests standardisés externes
- Acquis validés localement
- Perception des acquis par les étudiants
- les critères administratifs de performance académique :
L'échec dans le supérieur : les chiffres
- L'échec ne date pas d'hier : cf. création d'une année de propédeutique en France en 1948 ([[Fischer_2000 cité par Romainville_2010]]).
- Suite à la massification cependant, le phénomène devient un problème majeur pour 4 raisons au moins (Romainville_2010) :
- demande sociale ./. supérieur;
- politique d'élévation du niveau de sortie;
- poids de l'échec dans les finances publiques;
- souci de démocratisation.
- Quelques chiffres tirés de Romainville_2010 :
- OCDE : un tiers des nouveaux inscrits quitte l'unif sans aucun diplôme.
- France : 40% des inscrits n'auront pas leur diplôme. Seul 60% des étudiants du 1er cycle atteindront le MA.
- Suisse : 25-30% des inscrits n'auront pas leur diplôme.
- Belgique : taux d'échec des primoarrivants en 1e année d'unif = 60%. Relativement stable, voire en hausse, alors que l'arrivée des filles (plus performantes) et le succès des filières à taux de réussite plus élevé devrait mener à une baisse de l'échec. Dans les Hautes Ecoles, le taux d'échec des filières longues est identique aux unifs, et reste à 56% pour les études en 3 ans, avec d'importantes variations selon la catégorie. Globalement ceci dit, 62% des étudiants entrés dans le supérieur sortiront avec un diplôme ou l'autre, et le nombre de diplômés du supérieur en Belgique nous place dans le peloton de tête européen.
Facteurs de réussite
Les facteurs de réussite sont très nombreux. Par exemple (Dell’Ambrogio et Stassen, https://www.unige.ch/dife/index.php/download_file/2701/236/) :
- diplôme de la mère et du père
- sexe
- nationalité
- parcours scolaire antérieur (école, filière, mentions, redoublement ou non...)
- conditions de vie
- travail en parallèle aux études ou non
- filière universitaire choisie (les taux d'échecs diffèrent selon la filière)
- les raisons du choix d'études
- l'intégration (affiliation) à l'université
etc.
Voir aussi
- transition secondaire-supérieur