« Jamet 1998 » : différence entre les versions
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* ''Livre vs cours oral'' : [[Lieury_Badoul_et_al_1996]] ont testé l'hypothèse de la supériorité de l'écrit dans des circonstances plus authentiques (cours oral vs livre) avec les mêmes résultats. | * ''Livre vs cours oral'' : [[Lieury_Badoul_et_al_1996]] ont testé l'hypothèse de la supériorité de l'écrit dans des circonstances plus authentiques (cours oral vs livre) avec les mêmes résultats. | ||
* '''Apport des images''' : p. 21, conditions pour qu'une image explicative soit efficace. | |||
* '''Animations''' : généralement peu d'impact sur l'apprentissage sauf sur la motivation. Utiles dans des cas spécifiques : pour démontrer des procédures, des systèmes complexes, des manifestations invisibles de systèmes, ... | |||
* Son + image : "La présentation d'informations visuelles et auditives en simultané permet une mémorisation supérieure à une présentation successive" (24). Concept de [[charge mentale]] : "La charge mentale d’une situation peut être réduite de la même manière si des informations sont présentées simultanément mais dans des modalités différentes." | |||
* Modèle de l'apprentissage multimédia de [[Mayer_1997]]. |
Version du 11 mai 2015 à 10:19
L’influence des formats de présentation sur la mémorisation
1. Références
- Référence complète APA : Jamet, E. (1998). L’influence des formats de présentation sur la mémorisation. Revue de Psychologie de l'Education (1998), 1, 9-35.
- Auteur(s) : Eric Jamet
2. Copies
- Copie en ligne : http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/LME/betrancourt/jamet98.pdf
- Copie locale : Fichier:Jamet 1998.pdf
- Copie physique :
3. Mots-clés
4. Abstract
Le format de présentation d’une information influence-t-il sa mémorisation ? C’est à cette question que l’on apportera quelques éléments de réponse dans cet article de synthèse. Les attributs des médias (modalité de présentation du texte, présence d’une illustration, d’un film ou d’une animation, organisation temporelle et spatiale de ces éléments, etc.) plutôt que les médias eux-mêmes seront l’objet de ce travail. On exposera rapidement les premiers travaux sur la mémorisation d’items simples pour s’intéresser ensuite aux spécificités du texte écrit par rapport aux documents oraux ou télévisuels. Quelques hypothèses explicatives de la supériorité de l’écrit seront avancées. Le rôle de dynamique (film ou animation) fera l’objet d’un développement particulier, notamment par la présentation des travaux de Mayer. Les implications pédagogiques de ces résultats seront discutées.
5. Résumé (facultatif)
Montre notamment la primauté de l'écrit sur l'oral comme support dans la plupart des contextes d'apprentissage.
- Pas de supériorité absolue d'un média dans toutes les situations : "il apparaît de plus en plus pertinent de s’intéresser aux conditions d’efficacité des médias en fonction de leurs attributs (illustrations, textes, narrations, animations), de la tâche à réaliser et des caractéristiques propres du sujet en situation d’apprentissage." (p. 10)
- Mémorisation de mots vs de dessins correspondant aux mots : les dessins sont mieux rappelés (Ducharme et Fraisse, 1965); il semble cependant que ce soit dû à un double codage (Paivio et Csapo, 1969), il y a verbalisation implicite du dessin.
- Mémorisation de mots lus vs mots entendus : "on observe une supériorité à court terme de la modalité auditive (Murdock, 1968 ). La supériorité de la modalité auditive sur le format visuel n’est que d’environ une dizaine de secondes (Peterson et Johnson,1971)." (p. 11)
- Lecture vs audition d'un document : supériorité de la lecture établie à différents niveaux (collège -> adultes), pour différentes tâches (rappel, compréhension...) et pour différents types de documents (infos, pub, reportage, doc scientifique). (p. 12)
- Exception : si "des illustrations ou des animations sont proposées conjointement à un texte" ET qu'il s'agit d'un document "où les éléments à traiter simultanément sont nombreux", alors "les résultats sont en faveur d’un texte écouté parallèlement à la présentation des images, plutôt que d’un texte lu".
- Hypertexte : importance de la structure, "un hypertexte non structuré (une liste de concept) étant inférieur en terme de rappel à un hypertexte structuré (organigramme) ou à un texte traditionnel."
- Document écrit vs document télévisuel : supériorité de l'écrit à partir de l'adolescence (pour l'enfant, la télévision est supérieure). (p. 14) Les différences enfants/adultes peuvent s'expliquer les habilités de lecture, les connaissances préalables
- Explications pour la supériorité de l'écrit :
- Dans un discours oral, l'auditeur ne maîtrise pas la vitesse, alors que le lecteur module sa vitesse selon le contenu.
- Dans un discours oral, pas de retour en arrière possible en cas de difficulté de compréhension.
- Le texte écrit offre souvent une segmentation (paragraphes) qui aide à en appréhender la structure.
- Livre vs cours oral : Lieury_Badoul_et_al_1996 ont testé l'hypothèse de la supériorité de l'écrit dans des circonstances plus authentiques (cours oral vs livre) avec les mêmes résultats.
- Apport des images : p. 21, conditions pour qu'une image explicative soit efficace.
- Animations : généralement peu d'impact sur l'apprentissage sauf sur la motivation. Utiles dans des cas spécifiques : pour démontrer des procédures, des systèmes complexes, des manifestations invisibles de systèmes, ...
- Son + image : "La présentation d'informations visuelles et auditives en simultané permet une mémorisation supérieure à une présentation successive" (24). Concept de charge mentale : "La charge mentale d’une situation peut être réduite de la même manière si des informations sont présentées simultanément mais dans des modalités différentes."
- Modèle de l'apprentissage multimédia de Mayer_1997.