« Rousvoal 2000 » : différence entre les versions
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Dernière version du 22 avril 2014 à 12:15
Positionnement spatial de l’étudiant dans la salle d’enseignement et réussite en première année de D.E.U.G.
1. Références
- Référence complète APA : Rousvoal, J. (2000). Positionnement spatial de l’étudiant dans la salle d’enseignement et réussite en
première année de D.E.U.G. L'orientation scolaire et professionnelle, 29(3), 519-545.
- Auteur(s) : Jacques Rousvoal
2. Copies
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- Copie physique :
3. Mots-clés
4. Abstract
Cet article vise à déterminer, de façon empirique, l'influence du positionnement spatial de l'étudiant sur ses performances universitaires. L'étude s'intéresse à des étudiants inscrits en première année de Deug. Elle montre que l'impact de ce positionnement sur les performances universitaires à l'issue de cette année d'étude est important et que ses effets relèvent de deux séries de facteurs en étroite intrication : la première concerne les facteurs propres à la diffusion du message pédagogique, à sa réception et à la qualité des interactions entre l'enseignant et les étudiants ; - la seconde relève des stratégies d'apprentissage mises en œuvre, consciemment ou inconsciemment, par l'étudiant et qui s'expriment par ce positionnement spatial.
5. Résumé (facultatif)
"De plus, Rousvoal (2000) affirme que l’effet proxémique dû à la distance qui sépare l’enseignant des étudiants a un impact positif sur la réception des messages et les interactions verbales. Selon cet auteur, lorsque l’étudiant s’installe dans une salle de cours, l’endroit où il s’assoit est le reflet plus ou moins conscient de la relation communicationnelle qu’il entend avoir avec l’enseignant. De surcroît, il révèle que ce positionnement est relativement stable et que la majorité des étudiants (90,2%) préfère s’asseoir approximativement au même endroit à chaque séance de cours. En effet, Rousvoal (2000) a constaté une régularité dans le positionnement spatial en salle et une très faible variation liée au type d’enseignement ou à l’enseignant. La plupart des étudiants sont capables de fournir une rationalisation à ce comportement. Par exemple, les étudiants qui choisissent de s’asseoir en avant se sentent plus concernés par le cours. Ils disent être mieux en mesure de voir et d’entendre ce que dit l’enseignant, cela leur procure un meilleur contact avec ce dernier. Ils peuvent plus facilement parler à l’enseignant et l’interrompre s'ils ont des questions. Ainsi, les étudiants du devant recherchent une meilleure qualité de réception du message pédagogique et manifestent la volonté d’interagir avec l’enseignant. Tandis que les étudiants qui choisissent les rangées du milieu recherchent plutôt une certaine neutralité. Ils disent s’y sentir plus à l’aise tout en se trouvant à une distance suffisante pour voir et comprendre l’enseignant sans être trop proche. En se positionnant au centre de la classe, ils ne visent qu’à être de simples récepteurs et peuvent facilement éviter de s’engager dans toute interaction avec l’enseignant puisqu’ils se fondent dans la masse. Enfin, les raisons évoquées par les étudiants qui s’assoient dans les rangées du fond de la classe sont moins nombreuses. Certains justifient leur positionnement par le fait qu’ils arrivent juste à l’heure et les rangées du devant sont toujours pleines. Pour d’autres, c’est une façon de limiter les interactions avec l'enseignant et d’être tranquille en cherchant à n’être que des observateurs de ce qui se passe dans la classe. De plus, la participation verbale en classe tend à fléchir du devant vers le fond de la classe (Rousvoal, 2000)." (Kozanitis_Chouinard_2009)