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Montre notamment la primauté de l'écrit sur l'oral comme support dans la plupart des contextes d'apprentissage.
Montre notamment la primauté de l'écrit sur l'oral comme support dans la plupart des contextes d'apprentissage.
* Pas de supériorité absolue d'un média dans toutes les situations : "il apparaît de plus en plus pertinent de s’intéresser aux conditions d’efficacité des médias en fonction de leurs attributs (illustrations, textes, narrations, animations), de la tâche à réaliser et des caractéristiques propres du sujet en situation d’apprentissage." (p. 10)
* '''Mémorisation de mots vs de dessins''' correspondant aux mots : les dessins sont mieux rappelés (Ducharme et Fraisse, 1965); il semble cependant que ce soit dû à un [[double codage]] (Paivio et Csapo, 1969), il y a verbalisation implicite du dessin.
* '''Mémorisation de mots lus vs mots entendus''' : "on observe une supériorité à court terme de la modalité auditive (Murdock, 1968 ). La supériorité de la modalité auditive sur le format visuel n’est que d’environ une dizaine de secondes (Peterson et Johnson,1971)." (p. 11)
* '''Lecture vs audition d'un document''' : supériorité de la lecture établie à différents niveaux (collège -> adultes), pour différentes tâches (rappel, compréhension...) et pour différents types de documents (infos, pub, reportage, doc scientifique). (p. 12)
** Exception : si "des illustrations ou des animations sont proposées conjointement à un texte" ET qu'il s'agit d'un document "où les éléments à traiter simultanément sont nombreux", alors "les résultats sont en faveur d’un texte écouté parallèlement à la présentation des images, plutôt que d’un texte lu".
* '''Hypertexte''' : importance de la structure, "un hypertexte non structuré (une liste de concept) étant inférieur en terme de rappel à un hypertexte structuré (organigramme) ou à un texte traditionnel."
* '''Document écrit vs document télévisuel''' : supériorité de l'écrit à partir de l'adolescence (pour l'enfant, qui n'a pas encore les mêmes habilités de lecteur, la télévision est supérieure). (p. 14)

Version du 8 mai 2015 à 09:14


L’influence des formats de présentation sur la mémorisation

1. Références

  • Référence complète APA : Jamet, E. (1998). L’influence des formats de présentation sur la mémorisation. Revue de Psychologie de l'Education (1998), 1, 9-35.


2. Copies

  • Copie locale : Jamet_1998.pdf
  • Copie physique :


3. Mots-clés



4. Abstract

Le format de présentation d’une information influence-t-il sa mémorisation ? C’est à cette question que l’on apportera quelques éléments de réponse dans cet article de synthèse. Les attributs des médias (modalité de présentation du texte, présence d’une illustration, d’un film ou d’une animation, organisation temporelle et spatiale de ces éléments, etc.) plutôt que les médias eux-mêmes seront l’objet de ce travail. On exposera rapidement les premiers travaux sur la mémorisation d’items simples pour s’intéresser ensuite aux spécificités du texte écrit par rapport aux documents oraux ou télévisuels. Quelques hypothèses explicatives de la supériorité de l’écrit seront avancées. Le rôle de dynamique (film ou animation) fera l’objet d’un développement particulier, notamment par la présentation des travaux de Mayer. Les implications pédagogiques de ces résultats seront discutées.


5. Résumé (facultatif)

Montre notamment la primauté de l'écrit sur l'oral comme support dans la plupart des contextes d'apprentissage.

  • Pas de supériorité absolue d'un média dans toutes les situations : "il apparaît de plus en plus pertinent de s’intéresser aux conditions d’efficacité des médias en fonction de leurs attributs (illustrations, textes, narrations, animations), de la tâche à réaliser et des caractéristiques propres du sujet en situation d’apprentissage." (p. 10)
  • Mémorisation de mots vs de dessins correspondant aux mots : les dessins sont mieux rappelés (Ducharme et Fraisse, 1965); il semble cependant que ce soit dû à un double codage (Paivio et Csapo, 1969), il y a verbalisation implicite du dessin.
  • Mémorisation de mots lus vs mots entendus : "on observe une supériorité à court terme de la modalité auditive (Murdock, 1968 ). La supériorité de la modalité auditive sur le format visuel n’est que d’environ une dizaine de secondes (Peterson et Johnson,1971)." (p. 11)
  • Lecture vs audition d'un document : supériorité de la lecture établie à différents niveaux (collège -> adultes), pour différentes tâches (rappel, compréhension...) et pour différents types de documents (infos, pub, reportage, doc scientifique). (p. 12)
    • Exception : si "des illustrations ou des animations sont proposées conjointement à un texte" ET qu'il s'agit d'un document "où les éléments à traiter simultanément sont nombreux", alors "les résultats sont en faveur d’un texte écouté parallèlement à la présentation des images, plutôt que d’un texte lu".
  • Hypertexte : importance de la structure, "un hypertexte non structuré (une liste de concept) étant inférieur en terme de rappel à un hypertexte structuré (organigramme) ou à un texte traditionnel."
  • Document écrit vs document télévisuel : supériorité de l'écrit à partir de l'adolescence (pour l'enfant, qui n'a pas encore les mêmes habilités de lecteur, la télévision est supérieure). (p. 14)