« Bourassa Serre et al 1999 » : différence entre les versions

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== 6. Résumé personnel (facultatif) ==
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"Dans ce livre, Bruno Bourassa, Fernand Serre et Denis Ross traitent de l’expérience
comme source d’apprentissages et de découvertes. Ils présentent des textes ainsi que
de nombreux exemples pour Apprendre de son expérience.
Les chapitres s’articulent de façon différente et s’enchaînent en trois parties
distinctes. Dans la première partie, les auteurs présentent les théories de
l’apprentissage expérientiel. Dans la deuxième partie, ils traitent des assises
théoriques de la méthode réflexive alors que dans la troisième partie, ils font état
d’une application de cette méthode par l’un des auteurs ainsi que des difficultés
éprouvées.
Essentiellement dans la première partie, le lecteur peut se familiariser avec les
différentes conceptions de l’apprentissage à travers les temps, depuis l’époque
d’Homère et d’Alexandre jusqu’à aujourd’hui. Après avoir établi le lien essentiel
entre l’apprentissage et l’expérience, les deuxième et troisième chapitres introduisent
certains aspects de l’apprentissage, notamment les étapes, les savoir théoriques et les
savoirs pratiques, les savoirs et les croyances, pour ensuite mettre en évidence les
contributions d’auteurs marquants, tels Dewey, Piaget, Lewin et Kolb. La
connaissance issue de la pratique professionnelle, conceptualisée dans la théorie de
l’action par Argyris et Schön, constitue le coeur du quatrième chapitre.
Dans la deuxième partie, les auteurs proposent une méthode d’explicitation des
savoirs d’expérience. L’action devient le passage obligé de tout apprentissage. Cette
vision introduit le courant en émergence des modèles d’action. La méthode d’analyse
de modèles d’action mise de l’avant par Bourassa, Serre et Ross met en évidence la
dynamique interactive entre un praticien et la situation dans laquelle le modèle est
activé.
Le modèle développé par les auteurs est composé de trois principaux constituants : la
représentation qui s’enracine dans les expérience passées, l’intention et la stratégie.
On y retrouve les fondements constructivistes de la réalité dans l’action. Puis, les
types de problèmes liés à l’action, le changement dans la pratique professionnelle et
les phases du processus évolutif de l’inefficacité vers l’efficacité sont décrits et
ponctués d’exemples tirés de la pratique. Le caractère réaliste de la méthode est
préservé: les auteurs soulignent les conditions de réussite de son application ainsi que
quelques limites de la méthode.
Pour assurer le passage de la réflexion à l’expérimentation, le praticien est invité à
réfléchir sur son modèle d’action. Une grille de collecte de données d’une
intervention devient l’instrument privilégié pour analyser logiquement le processus
d’intervention du professionnel, lequel peut être enrichi grâce à une approche
analogique, telle la métaphore. Dans la troisième partie, Denis Ross partage son
expérience de l’application de cette méthode tout en identifiant ses exigences et ses
limites.
Depuis quelques années, des praticiens, des formateurs et des chercheurs tissent des
liens et tentent de développer une science de l’intervention. Parmi les ouvrages
disponibles en français, Apprendre de son expérience apparaît comme une
contribution remarquable à une science en train de se faire. Les praticiens, les
chercheurs et les gestionnaires trouvent leur compte dans cet ouvrage.
En effet, des professionnels nous ont fait part du bénéfice qu’ils ont retiré de
l’utilisation de cette méthode dans la compréhension de certaines situations difficiles
dans leur pratique. Des coordonnateurs de programmes dans les CLSC la perçoivent
comme un support dans l’exercice de leurs activités d’encadrement des
professionnels. Cette méthode d’analyse a également été expérimentée avec succès
dans la conduite d’une recherche doctorale portant sur l’explicitation des modèles
d’intervention professionnelle.
En accord avec les auteurs, cette méthode peut présenter certaines limites, lorsqu’une
personne choisit de l’appliquer par elle-même. C’est encore dans l’interaction que la
méthode produit les meilleurs résultats. Le contexte de l’apprentissage avec les pairs
dans les groupes de co-développement ou dans les cercles d’apprentissage pourrait
être une voie intéressante pour optimiser le potentiel de la méthode."
(compte-rendu de Suzanne Roy, psychologue, Consultante en formation et en gestion
https://www.usherbrooke.ca/psychologie/fileadmin/sites/psychologie/espace-etudiant/Revue_Interactions/Volume_2_no_2/V2N2_comptes-rendus_Livres_p345-348.pdf




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== 7. Voir aussi ==
== 7. Voir aussi ==
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Dernière version du 2 octobre 2015 à 12:14


APPRENDRE DE SON EXPÉRIENCE



1. Références

  • Référence complète APA : Bourassa, B., Serre, F., Ross, D. (1999). APPRENDRE DE SON EXPÉRIENCE. Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.




2. Copies

  • Copie électronique en ligne :
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  • Copie physique CP :
  • Copie physique en bibliothèque :



3. Mots-clés



4. Quart de couverture


5. Table des matières (facultatif)


6. Résumé personnel (facultatif)

"Dans ce livre, Bruno Bourassa, Fernand Serre et Denis Ross traitent de l’expérience comme source d’apprentissages et de découvertes. Ils présentent des textes ainsi que de nombreux exemples pour Apprendre de son expérience. Les chapitres s’articulent de façon différente et s’enchaînent en trois parties distinctes. Dans la première partie, les auteurs présentent les théories de l’apprentissage expérientiel. Dans la deuxième partie, ils traitent des assises théoriques de la méthode réflexive alors que dans la troisième partie, ils font état d’une application de cette méthode par l’un des auteurs ainsi que des difficultés éprouvées. Essentiellement dans la première partie, le lecteur peut se familiariser avec les différentes conceptions de l’apprentissage à travers les temps, depuis l’époque d’Homère et d’Alexandre jusqu’à aujourd’hui. Après avoir établi le lien essentiel entre l’apprentissage et l’expérience, les deuxième et troisième chapitres introduisent certains aspects de l’apprentissage, notamment les étapes, les savoir théoriques et les savoirs pratiques, les savoirs et les croyances, pour ensuite mettre en évidence les contributions d’auteurs marquants, tels Dewey, Piaget, Lewin et Kolb. La connaissance issue de la pratique professionnelle, conceptualisée dans la théorie de l’action par Argyris et Schön, constitue le coeur du quatrième chapitre. Dans la deuxième partie, les auteurs proposent une méthode d’explicitation des savoirs d’expérience. L’action devient le passage obligé de tout apprentissage. Cette vision introduit le courant en émergence des modèles d’action. La méthode d’analyse de modèles d’action mise de l’avant par Bourassa, Serre et Ross met en évidence la dynamique interactive entre un praticien et la situation dans laquelle le modèle est activé. Le modèle développé par les auteurs est composé de trois principaux constituants : la représentation qui s’enracine dans les expérience passées, l’intention et la stratégie.

On y retrouve les fondements constructivistes de la réalité dans l’action. Puis, les types de problèmes liés à l’action, le changement dans la pratique professionnelle et les phases du processus évolutif de l’inefficacité vers l’efficacité sont décrits et ponctués d’exemples tirés de la pratique. Le caractère réaliste de la méthode est préservé: les auteurs soulignent les conditions de réussite de son application ainsi que quelques limites de la méthode. Pour assurer le passage de la réflexion à l’expérimentation, le praticien est invité à réfléchir sur son modèle d’action. Une grille de collecte de données d’une intervention devient l’instrument privilégié pour analyser logiquement le processus d’intervention du professionnel, lequel peut être enrichi grâce à une approche analogique, telle la métaphore. Dans la troisième partie, Denis Ross partage son expérience de l’application de cette méthode tout en identifiant ses exigences et ses limites. Depuis quelques années, des praticiens, des formateurs et des chercheurs tissent des liens et tentent de développer une science de l’intervention. Parmi les ouvrages disponibles en français, Apprendre de son expérience apparaît comme une contribution remarquable à une science en train de se faire. Les praticiens, les chercheurs et les gestionnaires trouvent leur compte dans cet ouvrage. En effet, des professionnels nous ont fait part du bénéfice qu’ils ont retiré de l’utilisation de cette méthode dans la compréhension de certaines situations difficiles dans leur pratique. Des coordonnateurs de programmes dans les CLSC la perçoivent comme un support dans l’exercice de leurs activités d’encadrement des professionnels. Cette méthode d’analyse a également été expérimentée avec succès dans la conduite d’une recherche doctorale portant sur l’explicitation des modèles d’intervention professionnelle. En accord avec les auteurs, cette méthode peut présenter certaines limites, lorsqu’une personne choisit de l’appliquer par elle-même. C’est encore dans l’interaction que la méthode produit les meilleurs résultats. Le contexte de l’apprentissage avec les pairs dans les groupes de co-développement ou dans les cercles d’apprentissage pourrait être une voie intéressante pour optimiser le potentiel de la méthode."

(compte-rendu de Suzanne Roy, psychologue, Consultante en formation et en gestion https://www.usherbrooke.ca/psychologie/fileadmin/sites/psychologie/espace-etudiant/Revue_Interactions/Volume_2_no_2/V2N2_comptes-rendus_Livres_p345-348.pdf



7. Voir aussi