Béchard 2001

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L’enseignement supérieur et les innovations pédagogiques : Une recension des écrits

1. Références

  • Référence complète APA : Béchard, J.-P. (2001). L’enseignement supérieur et les innovations pédagogiques : Une recension des écrits. Revue des sciences de l’éducation, 27(2), 257-281.



2. Copies

  • Copie physique :



3. Mots-clés



4. Abstract

Cet article présente un bilan des travaux de recherche concernant le phénomène des innovations pédagogiques survenu en milieu universitaire au cours des quinze dernières années. Il porte sur la nature des innovations pédagogiques dans l’enseignement supérieur, sur les conceptions et les comportements des innovateurs et, enfin, sur les facteurs opérationnels, structurels, stratégiques et environnementaux qui peuvent avoir un impact accélérateur ou inhibiteur sur le déploiement des expérimentations pédagogiques en contexte universitaire. En conclusion, l’auteur propose une série de pistes de réflexion et de recherche susceptibles de dépasser le caractère descriptif et normatif des premières études.



5. Résumé (facultatif)


6. Voir aussi


Introduction

  • Concept très à la mode ces dernières années
  • Définir l'innovation est difficile : Cros_1997 recense déjà 300 définitions dans la littérature.
  • Cros_Adamczewski_1996 opposent innovation à réforme et novation. "Alors que la réforme s’associe à des critères d’efficacité et de rentabilité et que la novation est liée à l’objet, à l’oeuvre ou au produit, l’innovation s’inscrit davantage dans un processus campé dans un contexte donné." (p. 258)
  • Cros_2000 définit l'innovation en formation autour de 5 composantes : le "nouveau, l’objet, le changement, l’action finalisée et le processus" (Béchard, p. 258) : «l’innovation en formation est basée sur un nouveau relatif et contextualisé ; elle est changement selon une action finalisée qui s’inscrit dans un processus» (Cros, p.48).
  • Huberman_1973 distingue "les innovations qui introduisent des changements techniques (par exemple, l’introduction des TIC), des changements conceptuels (par exemple, l’introduction de nouveaux cours, de nouveaux programmes et méthodes d’enseignement) et des changements dans les relations interpersonnelles (par exemple, l’introduction de l’apprentissage par problèmes)." Cependant, ces frontières ne sont pas étanches.
  • L'auteur reprend ici la définition de Béchard_Pelletier_2001 : «l’innovation est une activité délibérée qui tend à introduire de la nouveauté dans un contexte donné et elle est pédagogique parce qu’elle cherche à améliorer substantiellement les apprentissages des étudiants en situation d’interaction et d’interactivité» (Béchard_Pelletier_2001 p.133).



Recension des écrits

  • Plus d'un millier d'articles repérés via les bases ERIC, FRANCIS et NOVA.



Considérations d’ensemble

  • Constatation 1 : "Les innovations pédagogiques dans l’enseignement supérieur en Europe sont davantage d’origine anglo-saxonne (Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande).". Nombreuses contributions théoriques et empiriques tant sur les innovations pédagogiques en enseignement supérieur qu'en entreprise.
  • Constatation 2 : "L’accent des chercheurs francophones porte presque exclusivement sur la conceptualisation de l’innovation en contexte scolaire (éducation primaire et secondaire) et en contexte d’entreprise (formation)" - très peu sur le supérieur
  • Constatation 3 : "Les innovations sont indifférenciées à la fois comme produits et comme processus. Ainsi, on place sur le même pied les innovations technologiques, les innovations curriculaires (sous la forme de réformes imposées ou négociées) et les innovations pédagogiques." Innover en math semble identique qu'en anglais, innover dans une unif identique à innover dans une école d'ingé, etc.




Un regard microscopique


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