« Effet pygmalion » : différence entre les versions

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Oui, même s'il est faible (dans l'étude originale, amplitude de l’effet expérimental .15, et différence de QI de 4 points en moyenne) :
Oui, même s'il est faible (dans l'étude originale, amplitude de l’effet expérimental .15, et différence de QI de 4 points en moyenne) :


« La première méta-analyse (Rosenthal et Rubin, 1978) – une technique statistique destinée à synthétiser les résultats de multiples études – réalisée à partir des 345 premières expériences sur les effets des attentes, a démontré de façon concluante l’existence de PA dans environ 37 % des études ; un pourcentage trop important pour renier l’exis- tence du phénomène. D’ailleurs aucune des notes de synthèse ou rapports régu- lièrement publiés sur le thème ne remet en cause l’influence des attentes de l’en- seignant (e.g., Attali & Bressoux, 2002 ; Bressoux et Pansu, 2003 ; Brophy, 1983 ; Brophy et Good, 1974 ; Cooper, 1979 ; Croizet et Claire, 2003 ; Harris et Rosen- thal, 1985 ; Hilton et Darley, 1991 ; Jussim, 1986, 1991 ; Jussim et al., 1998 ; Mil- ler et Turnbull, 1986 ; Raudenbush, 1984 ; Rosenthal, 1974 ; Rosenthal et Rubin, 1978 ; Snyder, 1984 ; Snyder et Stukas, 1999). Néanmoins, si nul ne peut contes- ter l’existence des PA dans les salles de classe, les laboratoires, ou le monde du travail, il convient cependant d’en relativiser leurs fréquences et leurs « puis- sances ». Les différentes méta-analyses conduites à ce jour (e.g., Cooper et Hazelrigg, 1988 ; Harris et Rosenthal, 1985 ; Rosenthal et Rubin, 1978 ; Smith, 1980) ont toutes rapporté des effets modestes. » (Trouilloud et Sarrasin, 2003)
« La première méta-analyse (Rosenthal et Rubin, 1978) – une technique statistique destinée à synthétiser les résultats de multiples études – réalisée à partir des 345 premières expériences sur les effets des attentes, a démontré de façon concluante l’existence de PA dans environ 37 % des études ; un pourcentage trop important pour renier l’existence du phénomène. D’ailleurs aucune des notes de synthèse ou rapports régulièrement publiés sur le thème ne remet en cause l’influence des attentes de l’enseignant (e.g., Attali & Bressoux, 2002 ; Bressoux et Pansu, 2003 ; Brophy, 1983 ; Brophy et Good, 1974 ; Cooper, 1979 ; Croizet et Claire, 2003 ; Harris et Rosenthal, 1985 ; Hilton et Darley, 1991 ; Jussim, 1986, 1991 ; Jussim et al., 1998 ; Miller et Turnbull, 1986 ; Raudenbush, 1984 ; Rosenthal, 1974 ; Rosenthal et Rubin, 1978 ; Snyder, 1984 ; Snyder et Stukas, 1999). Néanmoins, si nul ne peut contester l’existence des PA dans les salles de classe, les laboratoires, ou le monde du travail, il convient cependant d’en relativiser leurs fréquences et leurs « puissances ». Les différentes méta-analyses conduites à ce jour (e.g., Cooper et Hazelrigg, 1988 ; Harris et Rosenthal, 1985 ; Rosenthal et Rubin, 1978 ; Smith, 1980) ont toutes rapporté des effets modestes. » (Trouilloud et Sarrasin, 2003)
 
 
=== Comment fonctionne l'effet ? ===
Schéma de synthèse par [[Trouilloud_Sarrazin_2003]] : [[Fichier:Effet_Pygmalion.png]]





Dernière version du 3 janvier 2017 à 11:33



Définition

Un type de biais d'évaluation. "L'appréciation se fait en fonction de prédictions et de croyances quant aux résultats attendus." (Berthiaume_Rege_Colet_2013 p. 292)


Synonymes

effet des attentes, effet Rosenthal


Ressources

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D'où vient l'effet Pygmalion ?

  • L'ouvrage qui introduit le concept : ROSENTHAL R., JACOBSON L. (1968). – Pygmalion in the classroom : Teacher expectation and student intel- lectual development. New York : Holt, Rinehart et Winston.


L'effet est-il attesté ?

Oui, même s'il est faible (dans l'étude originale, amplitude de l’effet expérimental .15, et différence de QI de 4 points en moyenne) :

« La première méta-analyse (Rosenthal et Rubin, 1978) – une technique statistique destinée à synthétiser les résultats de multiples études – réalisée à partir des 345 premières expériences sur les effets des attentes, a démontré de façon concluante l’existence de PA dans environ 37 % des études ; un pourcentage trop important pour renier l’existence du phénomène. D’ailleurs aucune des notes de synthèse ou rapports régulièrement publiés sur le thème ne remet en cause l’influence des attentes de l’enseignant (e.g., Attali & Bressoux, 2002 ; Bressoux et Pansu, 2003 ; Brophy, 1983 ; Brophy et Good, 1974 ; Cooper, 1979 ; Croizet et Claire, 2003 ; Harris et Rosenthal, 1985 ; Hilton et Darley, 1991 ; Jussim, 1986, 1991 ; Jussim et al., 1998 ; Miller et Turnbull, 1986 ; Raudenbush, 1984 ; Rosenthal, 1974 ; Rosenthal et Rubin, 1978 ; Snyder, 1984 ; Snyder et Stukas, 1999). Néanmoins, si nul ne peut contester l’existence des PA dans les salles de classe, les laboratoires, ou le monde du travail, il convient cependant d’en relativiser leurs fréquences et leurs « puissances ». Les différentes méta-analyses conduites à ce jour (e.g., Cooper et Hazelrigg, 1988 ; Harris et Rosenthal, 1985 ; Rosenthal et Rubin, 1978 ; Smith, 1980) ont toutes rapporté des effets modestes. » (Trouilloud et Sarrasin, 2003)


Comment fonctionne l'effet ?

Schéma de synthèse par Trouilloud_Sarrazin_2003 :



Voir aussi