Askevis-Leherpeux 1990
Croyance au surnaturel et instruction
1. Références
- Référence complète APA : Askevis-Leherpeux, F. (1990). Croyance au surnaturel et instruction. Communications, 52, pp. 161-174.
- Auteur(s) : Françoise Askevis-Leherpeux
- Revue : Communications
2. Copies
- Copie en ligne : http://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1990_num_52_1_1789
- Copie locale : Fichier:Askevis-Leherpeux 1990.pdf
- Copie physique :
3. Mots-clés
4. Abstract
On trouve souvent énoncée, tant dans des textes de vulgarisation que dans certains écrits dits « savants », l'idée qu'une forte croyance au surnaturel irait de pair avec un faible niveau d'instruction ou un manque de formation scientifique. L'hypothèse est séduisante à plus d'un titre et vaut d'être examinée. C'est pourquoi nous passons ici en revue les travaux de ceux qui, psychologues ou sociologues, l'ont étudiée, en explicitant les arguments sur lesquels les uns et les autres fondent leurs attentes. Nous sommes ainsi conduits à considérer une autre interprétation pouvant rendre compte des résultats qu'ils obtiennent.
5. Résumé (facultatif)
- Montre que la croyance : plus on est instruit moins on croit au surnaturel, au paranormal, etc., est FAUSSE. "Sociologues et psychologues s'accordent à rejeter l'hypothèse d'une relation linéaire entre niveau d'études et scepticisme." (p. 164). Pour une série de croyances (ovnis, astrologie, etc.), le taux de croyance est plus élevé après des études secondaires. Pour d'autres (paranormal, extraterrestres), il est plus élevé après des études supérieures.
- Montre que l'adhésion a l'irrationnel n'est pas non plus liée à l'intelligence (p. 166).
- Montre que la croyance : une formation scientifique (au sens de sciences dures) dissipe les croyances irrationnelles est FAUSSE également.