Clark 1983b

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The Higher Education System : Academic Organization in Cross-national Perspectives



1. Références

  • Référence complète APA : Clark, B. R. (1983). The Higher Education System : Academic Organization in Cross-national Perspectives. Berkeley : University of California Press.




2. Copies

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3. Mots-clés



4. Quart de couverture

How can we compare national systems of higher education, since their organization varies from country to country? Clark identifies the basic elements common to all such systems, and proceeds to thematic comparisons among a number of countries.



5. Table des matières (facultatif)


6. Résumé personnel (facultatif)

"Il serait trop long, ici, de citer les nombreuses publications en langue anglaise sur la dimension institutionnelle et organisationnelle des universités, il faut mentionner, toutefois, certains travaux des 20 dernières années qui convergent pour montrer les universités comme des organisations de moins en moins régulées par les États au profit des marchés, et dont les normes académiques traditionnelles et l'organisation collégiale cèdent du terrain à celles de l'économie et d'un management inspiré des entreprises.

L'une des analyses les plus connues et les plus citées est sans aucun doute celle de B.R. Clark (1983) qui, en comparant les universités des années 1960 et 1970 a développé sa fameuse typologie du triangle de coordination : les universités peuvent être réparties selon leur mode d'intégration par rapport aux trois sommets du triangle (idéaltypique) qui sont les autorités publiques (État), le marché et les oligarchies universitaires (« academics oligarchies »). Un triangle qui lui permettait par exemple de localiser les universités des États-Unis plutôt vers la coordination/ intégration par le marché, celles de l'URSS ou de la Suède plutôt du côté de l'État, et l'Italie ou le Royaume- Uni vers les oligarchies universitaires.

Ce modèle a ensuite été abondamment discuté, raffiné, corrigé ou complété par la suite.

Van Vught (1989) a préféré distinguer deux dimensions essentielles, entre un modèle à contrôle d'État et un modèle où l'État se contente d'avoir un rôle de supervision. Le premier, plutôt européen, consisterait en un pilotage sous la double autorité des oligarchies académiques (ce qui correspond aux universitaires organisés au niveau disciplinaire) et des appareils d'État (ministères). Le second, caractérisant les pays anglo-saxons, comprend un pouvoir partagé entre une forte communauté académique et l'administration interne des universités (équipes dirigeantes des établissements) pendant que l'État, lointain, se contente de fixer quelques grandes règles pour garantir la qualité et un certain niveau de responsabilité collective.

Clark, lui-même, en s'intéressant à ce qu’il identifie comme la montée en puissance de l'université entrepreneuriale (1998) a ajouté une quatrième dimension dans son modèle, qu'on pourrait traduire par la capacité de pilotage autonome des équipes dirigeantes (« hierarchical sef-guidance of university leaders »)." (Rey_2005)



7. Voir aussi