La relation avec les grands groupes d’étudiants : attitudes et autorités

Fiche signalétique

Intitulé de la formation : "La relation avec les grands groupes d’étudiants : attitudes et autorités"
Structure organisatrice : Université libre de Bruxelles > ADeP
Formateur(s) : Philippe Dejonghe
Lieu : Bruxelles
Date : 27 mars 2006

Supports disponibles

Néant

Résumé (par Pauline Slosse)

S’interroge sur la définition d’un comportement irrespectueux : lire ? chipoter avec son GSM ? …

Les étudiants viennent pour acquérir un diplôme et /ou un savoir.

Quelles stratégies adopter lorsqu’on est confronté à un comportement dérangeant, voire agressif ? Première règle : l’enseignant doit être lui-même ; par exemple, l’humour ne doit pas être utilisé si on en est dépourvu.

Propositions :

Envoyer un signal non-verbal.
En cas de message oral, utiliser le message « je » plutôt que le message « tu ».
Utiliser l’humour, mais pas le sarcasme. On rit d’une situation, pas d’un étudiant.
Utiliser une injonction paradoxale. Par exemple, dire à l’étudiant : « crie plus fort, c’est comme ça qu’on va arriver à communiquer ». Cette tactique demande du savoir-faire, et ne peut être perçue comme du sarcasme.
Exploiter la pression du groupe : « Et vous, ça ne vous dérange pas tous ces GSM qui sonnent ? »
Reprogrammer : séparer deux bavards, ajourner le conflit, indispensable si les émotions supplantent la raison.
Menacer de quitter la salle, et si on le fait, organiser une réunion ensuite: « Si vous continuez, vous sortez ; vous voulez rester, alors vous arrêtez» (et non : « vous arrêtez ou alors vous sortez »)
Rester sans réaction devant un comportement qui dérange n’a pas de sens.

Voir aussi

incivilité