Leclercq Glowacki 2005
TOPACMER : indices de participation d'étudiants à un cours dans l'Enseignement Supérieur
1. Références
- Référence complète APA : Leclercq, D., & Glowacki, J. (2005). TOPACMER : indices de participation d'étudiants à un cours dans l'Enseignement Supérieur. Dans Actes du Colloque AIPU 2005 : L'enseignement supérieur du XXIe siècle : de nouveaux défis à relever.
- Auteur(s) : Dieudonné Leclercq & Jessica Glowacki
- Colloque : [[]]
2. Copies
- Copie en ligne : http://hdl.handle.net/2268/2571
- Copie locale : Fichier:Leclercq Glowacki 2005.pdf
- Copie physique :
3. Mots-clés
4. Résumé officiel / abstract
5. Résumé personnel (facultatif)
A. Propose un modèle "en entonnoir" de la participation, TOPACMER, avec les niveaux suivants et une estimation personnelle a priori du % d'étudiants atteignant chaque niveau :
- TO = Taux d’Occupation : la proportion d’étudiants inscrits venant effectivement au cours.
Nous l’avions estimée à 80%.
- P = Taux de Participation, c-à-d de connexion mentale entre l’étudiant et ce qui se passe en
classe, ce que dit ou montre ou écrit le professeur ou les autres étudiants sur la matière du cours. Cela exclut tous ceux qui, momentanément ont « l’esprit ailleurs ». Restent 70% (des 100% d’inscrits).
- (Participation) Active = Pourcentage de ceux qui acceptent de relever les (micro) défis
cognitifs que le professeur lance à l’assemblée (fourni des exemples personnels, répondre mentalement à des questions, à des problèmes). Un certain pourcentages des présents ne s’engage pas dans ces activités mentales plus exigeantes que « suivre le cours par réception » et « attendent que cela passe », en espérant que le professeur ne leur mettra pas le micro balladeur sous le nez pour qu’ils fournissent une réponse qu’ils n(ont, évidemment pas. Eux le savent, le professeur non. Cette crainte d’être interrogés publiquement est l’objet de critiques lors des évaluations annuelles de ce cours. Nous avons estimé le taux de A à 40%.
- Complète = Le pourcentage d’étudiants qui ont la possibilité d’aller jusqu’au bout de leurs
raisonnements et de trouver une solution à la question posée (souvent par le professeur). Beaucoup d’étudiants n’ont pas cette possibilité parce que le professeur demande qu’un des étudiants fournisse une réponse, et comme celle-ci est souvent bonne (ceux qui demandent à répondre sont parmi les meilleurs étudiants), les autres, qui n’ont pas encore trouvé cette réponse, ne pourront jamais le faire, car la meilleure façon d’empêcher un étudiant de découvrir par lui-même la réponse à un problème est de la lui donner. On ne dira jamais assez combien les étudiants forts font du tort aux faibles. On devrait même envisager un examen d’entrée à rebours où seraient éliminés les meilleurs. Nous avons estimé C à 10%.
- Manifeste = ceux qui osent lever la main pour répondre. Nombreux sont ceux qui n’osent pas,
notamment pour ne pas s’exposer à la critique des condisciples pour le cas où leur réponse serait incorrecte. Nous avons estimé M à 5%.
- Exprimée = Ceux à qui le professeur donne la parole (estimé à 2%).
- Répétée = Ceux qui ont cette possibilité plus d’une fois au cours des deux heures de rencontre
entre le professeur et les 300 étudiants. (estimé à 1%).
Ce modèle est intéressant pour "expliquer" la faible participation des étudiants aux cours.
B. Donne les résultats d'une enquête auprès de ses étudiants, méthode LQRT, montrant des pourcentages assez proches des prévisions.